Et si on adoptait le vélo…

Difficulté de circulation, bouchons, Klaxons, pollution….c’est le quotidien vécu par plusieurs usagers de la voiture pendant leurs déplacements domicile-travail. Malgré ces inconvénients, on préfère toujours Notre voiture, l’extension de notre maison qui nous permet de se transporter tout en étant assis confortablement, clim, radio, téléphone en kit main libre avec un niveau de sécurité inégalé. Une chose est sûre, si on a le choix entre tous les autres modes de transport disponibles: Bus, grand ou petit Taxi, Vélo ou même à pied, la voiture sera indéniablement la Lauréate avec mention « très bien » !

Avec l’augmentation du nombre des voitures en ville, plusieurs personnes montrent leurs mécontentements, sur les réseaux sociaux: des bouchons interminables, des difficultés à trouver des places de stationnements, des carrefours bloqués, etc…. À ceci s’ajoute des conduites imprudentes, du non respect du code de la route, et des comportements déplacés.

Face à cette situation, les usagers de la voiture n’hésitent pas à proposer des solutions comme élargir les routes, créer des passages souterrain ou des ponts pour tenter d’endiguer le problème.

Ces propositions permettent en effet d’améliorer les conditions de circulation, mais, malheureusement, qu’à très court terme. L’augmentation de l’offre va aussitôt augmenter la demande. D’autres habitants seront aussi tentés d’acheter une voiture et viendront à leur tour utiliser les nouvelles voies et dégrader ainsi la situation. L’élargissement des voies ne pourra pas se faire à l’infini à cause de la limite du bâti. Aussi, il faut aussi prendre en compte le coût de réalisation de ces infrastructures et de leurs entretiens que le contribuable devra payer en fin de compte…

A partir de ce constat, il est nécessaire d’aller investiguer d’autres pistes pour améliorer la circulation dans nos villes. Un panel d’autres modes de transport s’offre à nous avec chacun ses avantages et ses inconvénients.

Et pourquoi pas le vélo ?

Ce moyen de transport peut être une vraie alternative à l’utilisation de sa voiture personnelle:

  • Par sa vitesse moyenne de 12 à 14 km/h dans les grandes villes équivalentes voire supérieur à celle de la voiture qui est de 10 à 12 km/h (pour un trajet de 3km avec stationnement).
  • Pour son économie d’espace, le vélo est plus compact avec moins d’1m2/personne contre au moins 2m2 / personne pour une voiture avec 5 sièges occupés ce qui n’est pas souvent le cas. Sans parler de la faciliter du vélo à se garer
  • Par les économies d’argent qu’on peut faire à l’achat et à l’entretien
  • Par son respect de l’environnement: Il ne participe ni à la pollution atmosphérique (pas d’émission de GES) ni à la pollution sonore (voir le diagramme ci-dessous)
  • Et aussi pour faire du sport !
  • ….
Impact carbone en fonction des modes de transport. Etude « Consequential LCA for territorial and multimodal transportation policies: method and application to the free-floating e-scooter disruption in Paris ». (ANNE DE BORTOLI CC BY-NC-ND)

Bien évidement, il y a des obstacles qui existent et qui nous dissuadent à utiliser le vélo:

  • La difficulté de circuler avec les voitures ce qui peut provoquer des accidents
  • Le besoin de transporter une deuxième personne ou des courses
  • Et s’il pleut ? Il existe des vestes « coupes-pluies » pour les plus frileux !

Il est certain que l’utilisation du vélo à la place de la voiture ne se fera pas du jour au lendemain, mais il faut dès maintenant mettre en place une stratégie réalise, claire et phasable.

Il y a 5 actions à mener pour mettre enclencher le rabattement vers le vélo:

Une chance à saisir…

Le processus de transition écologique et la promotion des modes doux (plus respectueux de l’environnement) est en cours dans plusieurs grandes métropoles du monde. le Maroc avec ces grands projets d’infrastructures pourra, et a les moyens, de s’inscrire dans cette dynamique. Ce challenge lui permettra, à la fois, de palier au problème de saturation et de pollution des villes mais aussi de soulager les transports en commun et réduire ses investissements.

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